Résultats
Pendant 6 mois, 15/25 patients ont été inclus : 6 (40 %) avec un sevrage court et 9 (60 %) prolongé. Les patients du groupe sevrage prolongé avaient moins d’épisodes et une durée plus courte de sommeil paradoxal comparativement au groupe sevrage court, 0,0 [0,0–2,0] vs 6,0 [4,5–6,8], p=0,02 et 0,0minutes [0,0–6,0] vs 43,0 [33,0–77,0], p=0,02 ; le sommeil atypique et/ou la veille pathologique tendaient à être plus fréquents, 5/9 (56 %) vs 1/6 (17 %) p=0,29. Les patients présentant une altération/absence de réactivité électroencéphalographique étaient plus nombreux dans le groupe sevrage prolongé, 80 % vs 20 %, p=0,03, sans différence dans le nombre de patients confus. La force musculaire périphérique était moindre dans le groupe sevrage prolongé : score MRC 32 [28–55] vs 59 [55–60], p=0,02, sans différence sur la PIM.
Conclusion :
La diminution du temps de sommeil paradoxal et la réactivité électroencéphalographique altérée/absente semblent associées à une durée de sevrage prolongée.
Auteurs :
Ludivine Rousseau 1, Arnaud Wilfrid Thille 1, Véronique Diaz 2, Yohann Rebollar 2, Jean-Pierre Frat 1, Rémy Coudroy 1, Stéphanie Ragot 3, Robert Rene 1, Xavier Drouot 2, ⁎
1 Réanimation médicale, CHU de Poitiers, Poitiers, France
2 Explorations fonctionnelles et neurophysiologie, CHU de Poitiers, Poitiers, France
3 Centre d’investigation clinique, CHU de Poitiers, Poitiers, France